• La naissance et l'abandon des lavoirs

    La naissance des lavoirs



    Longtemps la lessive s'est faite au bord de la rivière sur une pierre inclinée

    ou une simple planche et sans abri.

    A la fin du XVIIIème siècle un besoin d'hygiène croissant se fait sentir en réaction de la pollution industriel et des épidémies ont vues les premières construction de lavoirs.


    Cela s'est accentué avec la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs.
    Certains confèrent au lavoir l’allure d’un petit temple où s’incarne la part des lavandières elles-mêmes dont la tâche répétitive et souvent épuisante se trouve valorisée, presque sacralisée, par un édifice remarquable.

    L'abandon des lavoirs



    L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXe siècle.

    Le lavoir a laissé la place à la machine à laver,

    bien plus pratique à partir de 1950.


    Qui se souvient des lavandières ?
    Désormais dans les lavoirs désertés, il n'y a plus que le bruit de l'eau.

    Elle chantonne
    dans le volume, sans plus jamais être tressé de voix et de regards,

    elle court de bac en bac, limpide, et n'emporte plus de traînées savonneuses.

    Les cancans du lavoir

    Témoins des grands et petits moments de nos villages,

    les lavoirs évoquent le souvenir d'une époque révolue

    et rappellent le dur labeur de nos grands-mères.

    Le Lavoir est un lieu éminemment social dans chaque village.

    C'est l'endroit ou les femmes se retrouvaient

    une fois par semaine ou plus et ou l'on échangeait

    toutes les dernières nouvelles du village voir de la région.


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